Effect of root and tuber peels on livestock and poultry production in Nigeria (A Review)
DOI:
https://doi.org/10.51791/njap.v49i4.3702Keywords:
Roots and Tubers, By-Products, Ensiling, Ruminants and Non-RuminantsAbstract
This review was undertaken to examine the potential value of roots and tubers like cassava (Manihot utilissima), sweet potato (Ipome abatatas), cocoyam (Xanthosoma sagittifolium), yam (Dioscorea spp) and their by-products as dietary supplements for non-ruminants. Studies on these roots and tubers showed that, on a dry-weight basis, contained 2.0 – 7.9% crude protein, 0.3 – 3.1% crude fibre and 72.4 – 77.9% starch. The practical use of these roots and tubers in non-ruminant feeds is generally low. This level of utilization is attributed to the low protein, dry matter and the potentially toxic cyanogenic glycosides in fresh cassava and irritating substance in cocoyam. Processing techniques such as fermentation, soaking, boiling, ensiling and sun-drying are adopted to remove the deleterious substances, and effects on animals. The comparable performance of pigs and poultry fed varying levels of roots and tubers and their by-products with those maintained on maize showed that they can be used as substitutes in non-ruminants' diets at certain levels without detrimental effects. To achieve increase in the use of these root crops and their by-products for maize replacement in intensive non-ruminant production systems, adequate protein supplementation and proper processing are essential.
Cette revue a été entreprise pour examiner la valeur potentielle des racines et tubercules comme le manioc (Manihot utilissima), la patate douce (Ipomea batatas), le taro (Xanthosoma sagittifolium), l'igname (Dioscorea spp) et leurs sous-produits en tant que compléments alimentaires pour les non-ruminants. Des études sur ces racines et tubercules ont montré que, sur une base de poids sec, elles contenaient 2,0 à 7,9 % de protéines brutes, 0,3 à 3,1 % de fibres brutes et 72,4 à 77,9 % d'amidon. L'utilisation pratique de ces racines et tubercules dans l'alimentation des non-ruminants est généralement faible. Ce niveau d'utilisation est attribué à la faible teneur en protéines, en matière sèche et aux glycosides cyanogènes potentiellement toxiques du manioc frais et à la substance irritante du taro. Des techniques de traitement telles que la fermentation, le trempage, l'ébullition, l'ensilage et le séchage au soleil sont adoptées pour éliminer les substances nocives et les effets sur les animaux. La comparaison des performances des porcs et des volailles nourris à des niveaux variables de racines et tubercules et de leurs sous-produits avec ceux maintenus au maïs a montré qu'ils peuvent être utilisés comme substituts dans l'alimentation des non-ruminants à certains niveaux sans effets néfastes. Pour augmenter l'utilisation de ces racines et de leurs sous-produits pour remplacer le maïs dans les systèmes de production intensive de nonruminants, une supplémentation adéquate en protéines et une transformation appropriée sont essentielles.