Re- emergence of Contagious Bovine Pleuropneumonia (CBPP): A Case Study of Central River Region, The Gambia
DOI:
https://doi.org/10.51791/njap.v51i5.8266Keywords:
CBPP, Re-emergence, Vaccination, N’dama, Risk factorAbstract
The Gambia was declared CBPP free in 1982 but forty years later (2012), cases of the disease were observed again. Therefore, this study was conducted to evaluate post CBPP re-emergence in Sami district, Central River Region-North (CRR-N) of the Gambia. Three villages were purposively selected and structured questionnaire was used to elicit information from randomly selected fifty three (53) farmers/herders out of population of sixty one (61) in the study location. Data obtained were analysed using descriptive statistics of frequency and percentage with SPSS version 20. The results revealed that all the farmers were male and married (100%). Majority (94.7 %) of the respondents were exclusively farmers and all (100.0%) practiced extensive system. Most of the farmers (89.1%) indicated N’dama to be the most susceptible breed. A high proportion (89.8%) benefitted from mass vaccination campaign of the government. Majority of the farmers (89.8%) benefitted from post vaccination campaign of the government which indicated a good response from the government to address the problem. A high proportion of the farmers (68.9%) recognised difficulty in breathing as the sign of CBPP. Majority of the respondents (92.1%) had no previous training on CBPP preventive strategies and management. Most of the farmers (88.4%) employed the service of Veterinary and Para-veterinary workers in the symptomatic treatment of their livestock. Majority of the farmers (92.4%) did not vaccinate their animals before the re-emergence which probably constituted the major risk factor for the disease. The study showed that most of the respondents (91.6%) did not have training on disease surveillance which could have reduced the extent of the spreads. The study reveals that 75.4% of the respondents lost adult cattle that worth about D112000-D144000 to the disease. It could be concluded that lack of vaccination and previous training on CBBP by the farmers on prevention strategies, could be responsible for the re-emergence of the disease which resulted in significant economic loss to both the farmers and the government , therefore the government and non-governmental organizations should assist in sensitization of farmers about awareness of pre-outbreak vaccinations, quarantine measures in livestock husbandry and regular veterinary check-ups with respect to CBPP.
La Gambie a été déclarée libre de la PPCB en 1982, mais quarante ans plus tard (2012), des cas de la maladie ont de nouveau été observés. Ainsi, cette étude a été menée pour évaluer la ré-émergence de la PPCB après 2012 dans le district de Sami de Central River Region-North (CRR-N) de la Gambie. Trois villages ont été sélectionnés de manière ciblée et un questionnaire structuré a été utilisé pour recueillir des informations auprès de 53 agriculteurs/éleveurs choisis au hasard parmi une population de 61 dans la zone
d’étude. Les données obtenues ont été analysées à l'aide de statistiques descriptives de fréquence et de pourcentage avec la version 20 de SPSS. Les résultats ont révélé que tous les agriculteurs étaient des hommes et mariés (100 %). La majorité (94,7 %) des répondants étaient exclusivement des agriculteurs et tous (100 %) pratiquaient un système extensif. La plupart des agriculteurs (89,1 %) ont indiqué que la race N’dama était la plus susceptible à la maladie. Une proportion élevée (89,8 %) a bénéficié de la campagne de vaccination de masse menée par le gouvernement. La majorité des agriculteurs (89,8 %) ont également bénéficié de la campagne post-vaccination du gouvernement, ce qui indique une bonne réponse de l'État face au problème. Une proportion importante des agriculteurs (68,9 %) a reconnu que la difficulté à respirer était le signe de la PPCB. La majorité des répondants (92,1 %) n'avaient pas reçu de formation préalable sur les stratégies de prévention et de gestion de la PPCB. La plupart des agriculteurs (88,4 %) ont fait appel aux services de vétérinaires et de para-vétérinaires pour le traitement symptomatique de leur bétail. La majorité des agriculteurs (92,4 %) n'avaient pas vacciné leurs animaux avant la ré-émergence de la maladie, ce qui pourrait constituer un facteur de risque majeur. L’étude a montré que la majorité des répondants (91,6 %) n’avaient pas été formés à la surveillance des maladies, ce qui aurait pu limiter la propagation de la maladie. L’étude révèle que 75,4 % des répondants ont perdu des bovins adultes d’une valeur de D112 000-D144 000 à cause de la maladie. Il peut être conclu que l'absence de vaccination et de formation antérieure des agriculteurs sur les stratégies de prévention de la PPCB pourrait être responsable de la ré-émergence de la maladie, entraînant ainsi d'importantes pertes économiques pour les agriculteurs et le gouvernement. Par conséquent, le gouvernement et les organisations non gouvernementales devraient aider à sensibiliser les agriculteurs sur l'importance des vaccinations pré-épidémiques, des mesures de quarantaine dans l'élevage du bétail et des contrôles vétérinaires réguliers concernant la PPCB.